A Mizur, jadis prospère ville d'Ossétie du Nord devenue cité abandonnée et quasiment en ruines après les fermetures successives des mines qui faisaient sa richesse, Ada tente de s'occuper comme elle peut. La jeune femme rêve de s'échapper de ce lieu qui lui rappelle tant de mauvais souvenirs...
Paris, 1828. Dans la foule présente sur le boulevard du Crime, le mime Debureau, par son témoignage muet, sauve Garance d'une "erreur judiciaire". Celle-ci, femme libre et audacieuse, intimide Debureau, qui n'ose pas lui déclarer franchement son amour. A la place, il épouse Nathalie, la fille du directeur du Théâtre des Funambules. Garance, bien qu'elle aime Baptise en secret, entame une liaison avec un jeune acteur prometteur, Frédérick Lemaître. Tous se voient bientôt réunis au Théâtre des Funambules ...
Bien des années après avoir combattu au sein du réseau de résistance "Vaillance", dix survivants se retrouvent chez Marie-Octobre en réponse à son invitation. Mais elle ne les a pas convoqués pour parler du bon vieux temps: elle a un compte à règler. Jadis en effet le chef du groupe avait été abattu par la Gestapo à la suite d'une trahison. Et Marie-Octobre a décidé de démasquer le traître. Chacun refait l'histoire, s'exprime et évoque ses soupçons. Ils sont médecin, contrôleur des impôts, serrurier, industriel ou patron de boîte de nuit... Ils viennent de tous les horizons mais l'un d'entre eux, un camarade, les a trahis.
Juste avant la grande guerre. A la campagne, chez un peintre âgé. Il va recevoir son fils, sa bru et la petite famille et parler de tout et surtout de rien. Mais voilà que débarque sa fille, sans tambour mais avec trompette. Elle est emportée, pétillante, un peu folle, et si moderne. Elle est vivante. Et le vieil homme voit incarné par ses enfants ses propres contradictions: sagesse et folie, conservatisme et modernité, timidité et audace. Quand la jeune femme repartira, ce dimanche-là aura un goût d'inachevé.
Un journaliste cynique en mal d'inspiration rencontre par hasard un sans-abri musicien virtuose. Il y voit tout d'abord de la matière pour alimenter sa chronique dans le journal où il écrit, mais peu à peu, l'éditorialiste va se prendre d'amitié pour son sujet. Il va alors tout faire pour sortir son protégé de la misère...
Yann est un jeune homme dont la vie a soudain été brisée sur un lit d'hôpital : sa femme est morte alors qu'elle allait donner naissance à leur enfant. Pour lui, la responsable ne peut-être qu'Anna, chrirurgienne obstétricienne dont le détachement et la froideur apparente n'ont fait que décupler sa fureur. Yann a trouvé comment se venger : il va enlever Anna et la retenir prisonnière dans une cave. La priver de liberté ne lui rendra pas tout ce qu'il a perdu mais la voir souffrir, s'inquiéter et désespérer pourra, (croit-il), lui donner une raison de (sur)vivre. Au fil de leurs face à face dans la cellule de béton, ces deux-là vont nouer des liens qui dépassent le simple rapport de bourreau à victime. D'un dialogue de sourd au début, leurs échanges s'étendent rapidement aux grandes questions essentielles de la vie. Peu à peu, la frontière s'estompe entre celui qui est détenu et celui qui retient. Les rôles s'inversent. quand Anna parvient enfin à s'échapper, elle n'en a pas pour autant terminé avec sa captivité et l'homme qui était son geôlier...Vengeance ? Fascination ? Culpabilité ? Amour ? Une seule réponse serait trop simple...